
Le Comptoir de la Butte
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Badges |
Viande durable
Locavore
Contenant accepté
Circuit Court
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Ôde à la mer
Table décomplexée d’une maison de famille élégante comprenant un hôtel, un restaurant étoilé et un spa, Le Comptoir de La Butte est un lieu de passage où l’on vient pour s’approvisionner en produits d’épicerie, boire un cocktail accompagné d’une douzaine d’huitres ou s’attabler devant les incontournables d’une brasserie où poissons et crustacés sont rois. Ragoût de homard, lieu gravlax servi avec une crème au raifort, cotriade de poissons des côtes bretonnes… La carte est courte, 100 % locale. Le lieu est vivant, un brin branché et les produits, d’une fraîcheur sans pareille.
Le moulin à poivre taille XXL passe de table en table jusqu’au comptoir. « La Butte, c’est une affaire de famille depuis 1952 et ça a toujours été un lieu convivial. Les finistériens y sont venus célébrer des baptêmes, des communions, des mariages… Lorsqu’on a repris la maison, c’était important pour nous d’y proposer un restaurant simple, décontracté, avec une carte accessible comme celle du Comptoir », explique Nicolas, chef de l’établissement. Les Saint-Jacques, les crevettes bouquet servies tièdes et le homard bleu sont fournis par les mêmes pêcheurs que le restaurant gastronomique de la maison et sont cuisinés dans un esprit « brasserie ». Côté épicerie, son épouse – qui travaille en salle - et lui ont d’abord mis en avant des produits « coup de cœur » glanés lors de leurs voyages avant de progressivement remplir les étagères de produits de plus en plus locaux et de bocaux maison. On y trouve désormais du sel au sarrasin, des tomates pelées de leur maraîcher adoré ou encore du far noir, une sorte de semoule de blé noir qui sert à la préparation du traditionnel kig ha farz breton.
A propos
Menus de 25 à 33€


« Ce qui m’importait avant tout, c’était d’avoir un restaurant en cohérence avec le lieu où l’on se trouve. D’être proche de l’environnement naturel de ce petit bout de Finistère Nord, proche des producteurs, des talents locaux. D’en prendre soin et de faire prendre conscience à nos clients de l’enjeux de la sauvegarde des richesses de notre terre. »


« Pour réduire notre consommation de film alimentaire en cuisine, on récupère de la cire d’abeille auprès de notre apiculteur, on la fait fondre et on enduit des bouts de tissus de cette cire liquide. La cire se ramollit à la chaleur de la main et adhère parfaitement au contenant à couvrir ! »

Contributeurs
Auteur·e : Maëva Terroy
Photos : Anne-Claire Héraud / Simon Cohen